Devil

Mdr cest pas qune impresion

Je vais mettre la suite dans un instant

– Je sais ce que c'est, répéta Xang.

Le réveil du lendemain matin ressembla à celui de la veille, à la différence que Xang éveilla les deux en même temps.

Angel but un peu de café.

– On va enfin retourner à la civilisation, c'est pas trop tôt. Que vas-tu dire au Prince ?

– Ce que je sais.

– Bon. Et pour le mioche ?

– Que veux-tu que j'invente au juste ?

– ...

– Pourquoi t'aiderais-je ? Il n'y a pas d'intérêt à faire ça. Il sait les risques qu'il prend.

– Ouais mais moi, ça n'arrange pas mes affaires, alors tu fais ce que je te dis. Il est mignon avec son petit chérubin.

– Tu n'es pas du genre à te laisser attendrir, Angel.

– Non, c'est vrai… Il faut des abrutis comme Xang pour rendre la vie plus marrante, et je suis sûr qu'un jour ou l'autre, il nous filera une super animation.

L' Italien sourit en allumant une cigarette.

– Angello… est-ce que Xang-Ji t'a parlé ? Du Prince ?

– Ça se pourrait. Ça te dérange ?

La question n'était pas innocente.

– Non. Mais ça lui vaudra des ennuis.

– On va faire en sorte que les problèmes ne lui arrivent pas trop tôt. On va s'en tenir à ma version du rapport, et s'il te prend l'idée de faire cavalier seul, je t'enfonce la mâchoire dans la boîte crânienne, Crevette.

– Tu ne me fais pas peur. Et tu le sais bien… Tu ne m'as jamais fait peur.

– Il n'y a pas que moi que tu devrais craindre, Princesse. Je peux te faire avoir d'énormes problèmes. Tu oublies que tu danses dans la paume de Dieu…

Angel eut un sourire narquois puis tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette. Sara a été envoyé en France… Autrefois aussi, il avait été envoyé loin d'elle… et ensuite… la douleur…

– Eh, vire pas au blanc, Princesse. T'es clean sur ce coup-là, alors relaxe.
Je vais me balader, t'éloigne pas. On se barre quand je reviens, décréta-t-il.

Il sourit à l'absence de réponses. On l'aurait cru fait de porcelaine. Facile à briser. Il suffisait de le coincer dans un coin pour qu'il soit complètement désarmé. Sa force se concentrait dans ses poisons et sa vitesse. Sans eux, il n'était qu'un bébé. Il avait du potentiel. Il ne devait pas trop le sous-estimer.


Ils revinrent au Palais avec un certain soulagement. Le confort spartiate était ce qu'il était, mais il valait toujours mieux que celui du Tibet. L'afflux d'oxygène les étourdit un peu. Ils commençaient à s'habituer à la haute altitude et les voyages brutaux de l'un à l'autre des environnements mettaient leur corps à l'épreuve.
Angel, dans la lumière brillante et pure de l'endroit, il avait l'air d'un ange… Un ange froid et cruel aux prunelles vides de tout sentiment.

brrrr

pas grave du moment, qu'il y a au moins une personne qui lit ^^

Oui c'est sur !! lol

/!\ ATTENTION LECTEURS AVERTIS /!\



– N'oublie pas, Princesse, lui murmura-t-il en arrivant à sa hauteur.

– Oublier quoi ? fut la simple réponse chuchotée.

L'italien quitta la pièce, se promettant d'administrer une raclée au Suedois si tout ne se passait pas comme il l'avait prévu.

Sa tension ne l'avait pas quitté. Plus que jamais, il voulait vite en finir avec le Prince et échapper à son regard. Il fit calmement son rapport puis attendit une manifestation, qui restait étrangement calme. Trop calme.
– Bien. Rien n'a attiré ton attention, vraiment ?

– Non, Majesté. Il n'y a que des ruines là-bas. Aucun autre chemin d'accès.

– L'as-tu vérifié ?

– Les sentiers sont en mauvais état et aucun ne m'a paru sortir de la vallée.

Le regard du Prince glissa sur sa nuque. Il le sentait comme s'il était fait de feu. Il ferma les yeux et respira profondément pour contenir une montée de stress.

– Angello m'a fait part des mêmes remarques, à peu de choses près. Cette mission simple a été un succès, mais je n'en attendais pas moins de deux jeunes guerriers de votre rang.Tu peux disposer. Oh mais j'y pense…

La voix du Prince le glaça. Son ventre se tordit.

– Il paraît que tu as eu une longue discussion avec Xang… Je suis curieux de savoir ce que vous vous êtes dits.

Un froissement de tissu. Niels sentit sa tension augmenter. Quelque chose lui disait d'hurler pour alerter les gardes. Le Prince ne se levait jamais.

– Le… Le Chinois me conseillait d'être prudent.

– Vraiment ?

Un frisson plus fort parcourut l'échine de Niels lorsqu'une main se glissa sur sa gorge par-derrière.
Crie, Nielson… Il faut crier.

– O-Oui…

– Tu n'as pas l'air d'en être sûr… Ne te conseillait-il pas de te méfier de moi plutôt ?

Un souffle chaud sur sa joue. Ne pas montrer sa peur. Il veut te faire craquer. Ne lui montre pas.

– Il a des doutes sur ma légitimité. T'en a-t-il fait part ? Sois sincère.

– Oui, il m'en a parlé…

– Et qu'as-tu répondu ?

La poigne sur son bras se renforça, lui faisant mal. Le Suédois avait du mal à réfléchir. C'était si pathétique.

– Qu'as-tu répondu ?

– … Qu'il se trompait…

Sacrifier son honneur pour venger un maître. Donner une vie contre une autre vie qui ne reviendra jamais. La main sur sa gorge se déplaça à ses lèvres pour le bâillonner.

– Tu te rebelles maintenant ? Veux-tu être un traître à la face de tous ?

Nielson se débattit malgré sa peur qui augmentait. Encore une fois, il était plus fort que lui. Anthony était trop fort. Sa peur l'empêchait de se concentrer.

– Veux-tu que je te dise ? Même si tu criais, les gardes n'entendraient pas. La salle est insonorisée et les portes, très épaisses. Tu sais, tu as bien obéiJe craignais que tu craques mais non, tu as satisfait la confiance que j'avais en toi. Tu mérites une belle récompense, ne penses-tu pas ?

En se sentant traîné, Niels écarquilla les yeux.

Tu vas te faire pardonner…

Ça recommençait… Encore un cauchemar, un cauchemar éveillé… non… C'était bien réel… Fuir…

Cette fois… il ne se laisserait pas faire.

– Ne… Ne me touche pas, Anthony !

Niels ne put esquiver le violent coup à la nuque. Il s'effondra au sol, tâchant de retrouver son souffle. La tête lui tournait.

– Tu as osé me blesser, ma petite poupée, ce n'est pas sérieux…

Sa main posée près des côtes d'Aphrodite se mit à exercer une forte pression.

– Je pourrais te briser une côte ou deux pour te punir, tu sais. Tu es à moi, ne l'oublie pas.

Il força un peu plus sur la jeune poitrine, arrachant un gémissement. Il savait ce qu'il faisait. Le Suédois sentit ses côtes résister aux serres du tourmenteur. Elles casseraient s'il continuait, aucun doute là-dessus.

– Rassure-toi, tu es trop mignon pour que je t'abîme ainsi, annonça-t-il en souriant. Avec Xang docile et les futurs gamins et bénéfices, les choses vont changer. C'est un temps nouveau qui commence. Une époque glorieuse, où nous marcherons côte à côte…

Niels se redressa. Un coup au ventre le laissa essoufflé.

– Oh oui… Je veillerai toujours à ce que tes beaux yeux portent une vie comme maintenant. Tu as oublié à qui tu appartenais… Il est temps que je te le rappelle. Si tu veux vraiment qu'on t'écoute, aie la force qui va avec tes prétentions, je te l'ai déjà dit, sourit le Grec.

Les portes claquèrent.

Un bruit de lutte, si court.

Puis des cris que personne n'entendit.

La lune était haut dans le ciel. Niels ne remarquait même pas la souffrance de son corps tandis qu'il continuait a hurler.

Si ça te déplaît vraiment, c'est simple : tue-moi.

Mais tu n'en auras jamais la force.

Et ça, nous le savons tous les deux.

Il aurait voulu le tuer. Lui arracher le cœur. Lui faire payer cette torture. Mais… il n'avait rien fait.

Alors… Alors ce n'était pas…

Tout avait été réel. Il avait tellement voulu se mentir pourtant, tellement tout oublier et croire que ça n'était jamais arrivé, qu' Anthony ne lui avait jamais fait cette chose douloureuse dont il savait le nom. Viol. Coups.

Les larmes nimbaient de nouveau son regard vide.

C'était peut-être ça le plus douloureux.

Si ça te déplaît vraiment, c'est simple : tue-moi.

Oh oui, qu'il aimerait le tuer ! Mais comment? Il était trop faible, beaucoup trop faible.

Il glissa au pied de la colonne. Il contempla ses mains sans vraiment les voir. Devenir plus fort. Le plus fort.
C'était sans doute de la folie, mais il devait abattre Dieu. D'une manière ou d'une autre.

La défaite et la faiblesse mènent à la douleur. Il ne faut jamais se laisser dominer par des sentiments, quels qu'ils soient… Seule la Force compte en ce monde. Loi numéro 3.

Niels:

J'étais vraiment stupide. J'avais oublié l'essentiel : le Fort mérite toujours sa place. Se rebeller ne sert à rien. Il mérite sa place au sommet du monde, parce qu'il mérite de dominer les Faibles… Ces maudites créatures dont je fais partie. Pourquoi je n'ai pas compris cela plus tôt ? Je ne sais pas… Ou alors, j'essaie de me mentir aujourd'hui encore… Les mensonges sont si durs à agripper maintenant. Ils me font tellement mal.

Parce que même si Lui est le plus fort… Je continue de vouloir le tuer, et Il le sait. Il me propose souvent de L'achever, avec des yeux tellement étranges… Une fois sincères, une fois moqueurs. Peut-être qu'Il est encore plus fou que moi. A moins que je me mente encore ?

Ce qui me fait le plus mal en repensant à tout ça, c'est peut-être qu'à ce moment-là, j'aurais pu changer les choses. On l'aurait tous pu – Angel, Xang le premier venu. Les évènements n'auraient pas tourné aussi mal qu'ils le sont aujourd'hui.

Et c'est devenu ainsi à cause de ma faiblesse. Je me hais tellement…

Je m'en suis aperçu bien plus tard.

Les portes de bois de la salle d'audience ne sont pas si épaisses que ça.

Si j'avais crié, les gardes m'auraient entendu et seraient entrés.

Si seulement j'avais crié…


Voila bon des que le prochain chapitre sera mis je vous le mettrai.

il est mort ?!?

moi je l'aimais bien Niels

Il est pas mort regarde :


[....]il savait le nom. Viol. Coups.


Au fait pour savoir la suite fodra que le prochain chapitre sois en ligne ! dsl

ha oki, c'est ce que je me disais mais j'étais pas sur, surtout qu'apres yavè ca d'écrits : Si seulement j'avais crié…

bon bah je vais zattendre le prochain chapitre alors

*attend ^^*